Une jeune recrue de Daech battue à mort

Comment sont-elles devenues des candidates au djihad ?
Elle n’avait cessé de proclamer sur toute la toile qu’elle avait trouvé "l’Islam vrai" à travers l’État islamique, en Syrie. Cependant, Samra Kesinovisc, à peine âgée de 17 ans, serait décédée sur les terres de Daech. La jeune fille aurait été battue à mort, après avoir tenté de fuir les rangs djihadistes. Samra a quitté l’Autriche avec l’une de ses amies, Sabina, 15 ans, en avril 2014. Les deux jeunes filles ont été élevées dans des familles musulmanes non pratiquantes et fréquentaient une mosquée salafiste dans leur quartier, à Vienne. Un ami commun sur les réseaux sociaux les a persuadées de partir en Syrie pour le djihad.

Une réalité bien différente de ce qu’elles attendaient
Quand elles arrivent sur les territoires de Daech, elles postent des clichés d’elles en niqab, des armes à la main. Les deux jeunes filles n’ont cessé de vanter leur nouvelle vie dans le but de convaincre d’autres jeunes de se porter candidats au djihad. Cependant, personne ne sait vraiment si ce sont les deux jeunes filles qui parlent derrière leurs comptes Facebook et Twitter. En effet, Samra et Sabina ont été mariées de force avec des combattants tchétchènes, à peine arrivées en Syrie. Si elles formulaient une quelconque envie de partir, leurs maris "pourraient les frapper, les séquestrer", explique Azra, une de leurs amies, qui est restée à Vienne. Cette dernière a réussi à garder le contact avec les deux filles pendant quelques mois. "Elles demandent des nouvelles de leurs parents. Elles ont très peur de finir en prison si elles reviennent", ajoute Azra.

Battue à mort avec un marteau
Le pire serait finalement arrivé à Samra quand elle a tenté de fuir Daech, d’après le journal autrichien Kronen Zeitung. La jeune fille a été repérée par les combattants djihadistes, qui l’ont interpellée et battue à mort avec un marteau. Sabina, elle, serait morte au combat l’année dernière. Si le ministère des Affaires étrangères en Autriche n’a pas confirmé la nouvelle, Interpol aurait déjà retiré les fiches des deux jeunes filles parmi les personnes recherchées.

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