Illustration/AP-SIPA
En Italie, 5 personnes sont aujourd’hui devant la justice dans l’affaire du Vatileaks.
Pour la première fois dans les annales, deux journalistes sont inquiétés par la justice. Ils sont poursuivis pour avoir divulgué des documents confidentiels qui leur ont été communiqués par des personnes à l’intérieur de l’église. A partir de ces documents ils ont écrit un livre où sont révélés les frasques et dysfonctionnement financiers du Vatican. Ils risquent jusqu’à 8 ans de prison.
L’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), dont le Vatican est membre, a cependant émis une demande ce mardi à l’endroit de la justice du Vatican. L’organisation souhaite mettre fin aux poursuites contre les deux journalistes. Le motif est qu’ils n’ont fait que couvrir un dossier "d’intérêt public". "Les journalistes doivent être libres de couvrir les questions d’intérêt public et de protéger leurs sources. J’appelle les autorités à ne pas mettre en oeuvre les poursuites et à protéger les droits des journalistes en accord avec les principes de l’OSCE", a déclaré dans un communiqué Dunja Mijatovic, représentante de l’OSCE pour la liberté de la presse.