Depuis les attentats de Paris, le niveau d’alerte antiterroriste est maximal à Bruxelles. Le Premier ministre belge a déclaré que cet état se maintiendrait jusqu’à mercredi. Un suspect a d’ailleurs été inculpé pour participations aux attaques du 13 novembre.
L’alerte maximale maintenue à Bruxelles
Bruxelles est toujours dans le rouge après les attentats de Paris. Ce lundi 23 novembre, la population a vécu sa première journée de travail au ralenti sur fond d’alerte maximale à rallonge. L’enquête se poursuit toujours et cinq personnes supplémentaires ont été interpellées à Bruxelles et à Liège. Un autre suspect a fait l’objet d’une inculpation pour "participation aux activités d’un groupe terroriste et d’attentat terroriste" par rapport aux attaques du 13 novembre. "Le travail n’est pas fini, l’opération doit être poursuivie", a déclaré le Premier ministre belge, Jan Jambon. Ce dernier a annoncé que les écoles et les métros rouvriraient petit à petit, à partir de ce mercredi.
Un retour à la normale envisagé progressivement
L’alerte de niveau 4 a été donnée ce samedi 21 novembre afin de contrer efficacement une menace "grave et imminente" dans la capitale. Le gouvernement fédéral a d’ailleurs déclaré que ce régime de contrôle se maintiendra pour au moins six jours, jusqu’à lundi prochain. De son côté, Jan Jambon entend maintenir cette alerte maximale, "le temps qu’il faudra" afin d’élucider l’enquête sur les attentats de Paris. Il est toutefois difficile de déterminer si l’enquête belge progresse ou fait du surplace concernant le cas de Salah Abdeslam et ses semblables. Pour l’heure, le terroriste est toujours introuvable et tant que l’alerte n’est pas levée, les Bruxellois devront continuer à vivre à bas régime. Un retour à la normale est cependant fortement envisagé sachant que les contraintes vont devenir intenables, d’après certains politiciens.
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