Les grandes lignes du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne sont déjà connues. Le Premier ministre britannique David Cameron devrait les confirmer aujourd’hui.
Le maître-mot du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne est "plus de flexibilité", rappelle La Nouvelle République. La "shopping list" britannique est réclamée de vive voix par ses partenaires, et doit parvenir au président du Conseil européen David Tusk pour être ensuite discutée par les 28 pays membres en décembre, à Bruxelles.
David Cameron et Donald Tusk en ont déjà discuté, hier, au téléphone. Le Premier ministre britannique a prévenu de tenir un discours à Londres pour accompagner la liste, tandis que le ministre des Finances britannique George Osborne ira rencontrer le président de la Commission européenne dans la capitale belge.
La dernière ligne droite menant au référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne est désormais lancée. Le référendum en question devra se tenir d’ci la fin 2017 au plus tard. D’après les prévisions, un certain suspens devra avoir lieu, avec un électorat britannique divisé. Depuis la rentrée, les pros et anti-UE ont intesifié leur campagne.
David Cameron dit n’avoir "aucun attachement sentimental à l’Union européenne". Il prône un maintien dans une union réformée, mais s’il n’obtient pas les changements voulus, il n’exclut "rien", comme il l’a répété lundi devant le patronat. "Je ne me satisfais pas du statu quo en Europe. Les changements que je veux sont de taille et il est vital qu’on les obtienne", a-t-il martelé.