Le scandale Volkswagen continue de se dévoiler avec ce nouvel aveu des employés du constructeur allemand. Ces derniers ont reconnu avoir manipulé des données sur les émissions de CO2 des voitures du groupe.
Des employés avouent avoir participé au trucage
Le groupe Volkswagen ne sortira pas de sitôt du scandale dans lequel il s’est empêtré. Après le mea culpa des dirigeants sur le trucage des moteurs lors des tests antipollution, voilà que les employés en rajoutent une couche. Les salariés du constructeur allemand auraient indiqué avoir manipulé les données sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules. Pour ce faire, ils auraient augmenté la pression des pneus. Ils auraient également mélangé du diesel à de l’huile de moteur afin de réduire la consommation de carburant au cours des tests. Ces manipulations se seraient déroulées à partir de 2013 jusqu’au printemps 2015.
Des objectifs trop difficiles à atteindre
Ces révélations qui ont été faites par le magazine allemand Bild n’ont pas été confirmées par Volkswagen. Un porte-parole du constructeur allemand précise cependant que "des salariés ont déclaré lors d’une enquête interne qu’il y avait eu des irrégularités dans la détermination des données de consommation de carburant. La manière dont cela s’est produit fait l’objet de procédures encore en cours." Toujours d’après le quotidien allemand, les équipes en charge des véhicules avaient agi ainsi car les objectifs fixés par l’ancien président du directoire, Martin Winterkorn, étaient trop difficiles à atteindre. Ce dernier aurait déclaré lors du Salon automobile de Genève, en mars 2012, que Volkswagen réduirait de 30% ses émissions de CO2, d’ici 2015.