Avec cette découverte de nouvelles "incohérences" sur 800 000 autres véhicules diésel, le groupe automobile allemand évalue les risques économiques à environ deux milliards d’euros.
Le groupe automobile allemand s’est fait parler de lui-même depuis quelques semaines avec le scandale qui a frappé Volkswagen.
La marque allemande empêtrée dans un scandale sans précédent
Les mauvaises nouvelles se poursuivent et Volkswagen a déclaré dans un communiqué diffusé, mardi 3 novembre, que des "incohérences inexpliquées" sur les émissions de CO2 avaient été découvertes sur près de 800 000 véhicules au cours d’une enquête interne. "Une estimation initiale évalue les risques économiques à environ deux milliards d’euros", a souligné le groupe allemand qui est au centre du scandale sur les moteurs truqués. Cette découverte ternit encore plus l’image de la marque allemande déjà désorientée dans ce scandale en raison de l’installation d’un logiciel faussant les résultats des tests antipollution sur onze millions de véhicules.
Des accusations lancées par les autorités américaines
Ces révélations surviennent au lendemain de nouvelles accusations proférées par les autorités américaines qui, aussitôt, ont été démenties par le constructeur allemand. L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) qui a déjà révélé la tricherie lundi, a dénoncé les manœuvres du groupe allemand. Ce dernier aurait violé les normes d’émission de gaz polluants sur des moteurs diesel 3 litres des marques Audi, Porsche et Volkswagen. Jusqu’à aujourd’hui, la tricherie n’était confirmée que pour de plus petits moteurs, de 1,2, 1,6 et 2 litres, et ne concernait aux Etats-Unis que les marques VW et Audi.