sipa
Dans les négociations actuelles sur la crise en Syrie, un dernier élément se joue : Bachar al Assad, ou plutôt son sort par rapport au pouvoir.
Les Russes et Iraniens refusent la revendication des Occidentaux et de ses alliés sunnites de la région de voir Bachar al Assad partir du pouvoir. Pour ces deux alliés de la Syrie, Bachar al Assad restera au pouvoir parce qu’il a été élu par le peuple syrien.
L’Iran ayant ajusté sa position avec celle des Américains suivant l’accord sur le nucléaire que les deux parties ont trouvé, il y a des chances que la position de Téhéran fléchisse sur le sort de Bachar al Assad.
Durant la discussion de Vienne qui se déroule actuellement, l’Iran est le nouvel invité de ces sommets sur la crise en Syrie. Lors des pourparlers de Genève 1 et 2 (2012 et 2014), l’Iran n’a pas été invité. Washington a refusé sa participation.
L’intervention militaire russe aux côtés de Bachar al Assad semble avoir bousculé les positions. Sur le terrain malgré cet appui, le régime de Damas n’évolue que lentement dans la reprise de territoire tenu par les rebelles. L’entrée russe sur la scène n’a fait que ramener la Russie au premier plan pour la résolution de la crise syrienne. Le sort de Bachar al Assad est désormais tenu par Moscou.