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Alors qu’un quotidien italien a informé que le pape François serait atteint d’une tumeur bénigne au cerveau, le Vatican a fortement démenti dans la nuit "une information infondée" et "gravement irresponsable".
L’information publiée par le Quotidiano Nazionale a révélé que le pape François serait atteint d’une tumeur bénigne du cerveau. Le journal aurait rapporté les confidences d’une infirmière ayant été en contact avec le pape argentin il y a quelques mois. Selon le quotidien italien, le cerveau du souverain pontife présenterait une tache qui serait le signe d’une petite tumeur bénigne curable et ne nécessitant aucune intervention chirurgicale.
Des informations infondées
Le Vatican a aussitôt démenti cette information relayée partout dans la presse transalpine. "Le pape mène ses activités avec la même intensité", a assuré le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège. "La diffusion d’informations infondées est gravement irresponsable et n’est pas digne d’attention", a-t-il déploré. Dans des interviews, le pape François a déjà évoqué son sentiment qu’il ne vivra plus que quelques années, mais il n’a jamais parlé d’une maladie particulière. Dans sa jeunesse, le numéro un de l’église catholique avait subi l’ablation d’une partie du poumon droit.
La réaction du journal
De son côté, le directeur du journal n’a pas tardé à réagir après cette infirmation du Vatican. "Le démenti est compréhensible et était attendu", a déclaré Andrea Cangini. "Nous avons longtemps gardé ces informations pour faire toutes les vérifications nécessaires. Nous n’avons pas le moindre doute sur leur fondement", a-t-il ajouté. Andrea Cangini a toutefois confié qu’il a longtemps hésité avant de publier cette information qui susciterait certainement de vives polémiques. "Nous nous sommes sérieusement interrogés pour savoir si on publiait ces informations ou non", a-t-il expliqué en estimant qu’ils devaient appliquer la même démarche appliquée pour un chef d’État ou de gouvernement au pape François. "Le poids des responsabilités de ces personnages publics nous amène à croire que le droit à la vie privée est moins important que le droit du public d’être informé", a-t-il conclu.