C’est le journal allemand Bild qui a révélé l’information : Bosch serait le fournisseur de Volkswagen pour le logiciel qui permet aux moteurs de ses voitures de fausser les tests antipollution.
Bosch cependant se serait défendu en indiquant qu’il a indiqué à Volkswagen que son installation sur des voitures était "illégale".
Questionné par Bild sur la réponse de Volkswagen à cet avertissement, le responsable de la communication de Bosch a précisé : "Dans le cadre des relations commerciales avec Volkswagen, nous sommes tenus à la confidentialité".
Bosch avait affirmé en début de la semaine dernière avoir fourni à Volkswagen les équipements au centre de la polémique. Il s’agit des systèmes d’injection à rampe commune à destination des moteurs diesel des voitures mises en cause du scandale des moteurs truqués.
Face à ce scandale, Michel sapin a préconisé que des contrôles se fassent au niveau européen en matière de test antipollution. Michel Sapin veut rassurer les citoyens, raison pour laquelle il souhaite également que des contrôles soient menés sur les autres constructeurs automobiles européens.
Il y a un peu plus d’une semaine, les autorités américaines ont affirmé que 482 000 voitures fabriquées par Volkswagen et Audi avaient été équipées d’un logiciel qui peut détecter automatiquement les tests de mesure antipollution pour en modifier le résultat. Ces voitures étaient construites entre 2009 et 2015.
A propos de la nécessité de mener une enquête pour tromperie en France et en Europe, Michel Sapin a dit : "nous sommes sur un marché européen, avec des règles européennes, c’est celles qui doivent être respectées". Cependant, Michel Sapin a précisé n’avoir aucune raison particulière de penser que les constructeurs français auraient fait la même chose que Volkswagen.