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Les 26 Etats de l’Union européenne se sont cette fois-ci montrés réticents à accueillir 120.000 autres migrants supplémentaires.
Le ministre de l’Intérieur du Luxembourg l’a reconnu. Aux termes d’un conseil extraordinaire des ministres de l’Intérieur de l’UE sur la question des migrants, il a déclaré qu’"Une grande majorité d’États se sont engagés sur le principe d’une relocalisation (des 120 000 réfugiés), mais tout le monde n’est pas pour l’instant à bord".
"Pour notre proposition sur les 120 000 (réfugiés), nous n’avons pas eu l’accord que nous voulions", a également confirmé le commissaire à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse commune à la fin du conclave. Il rapporte par ailleurs que les débats avaient été "enflammés", en avançant par la suite que des "progrès avaient été faits".
Par contre c’est sur le quota des 40.000 migrants que les 26 se sont accordés à répartir sur les deux ans à venir. A la fin du mois de juillet l’effectif fixé était de 32.000 migrants.
La réunion de ce jour fait suite à une demande de la Commission de l’Union européenne à la répartition de 120.000 migrants bloqués en Italie, Grèce et Hongrie.
L’Allemagne, qui a ouvert massivement ses frontières il y a une semaine, est revenue sur ses pas. Angela Merkel a dû revoir sa politique après qu’elle a essuyé de virulentes critiques au sein de la classe politique.