Jean-Claude Juncker s’est adressé ce mercredi matin aux pays membres de l’Union européenne. Le président de la Commission européenne veut qu’un accord soit trouvé dès la semaine prochaine afin de répartir les 160 000 réfugiés qui ont débarqué en Grèce, en Italie et en Hongrie.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker exposait ce mercredi matin ses propositions pour la répartition des réfugiés dans l’Union européenne. Il a donc lancé un appel à l’endroit des pays membres de l’Union européenne pour que ces derniers trouvent un accord dès la semaine prochaine afin de départager les 160 000 migrants qui ont atterri en Grèce, en Italie et en Hongrie.
"C’est 160 000 (personnes) que les Européens doivent prendre dans leurs bras (...) Ceci doit être fait de façon obligatoire", a précisé Jean-Claude Juncker lors de son premier discours sur l’état de l’Union devant le Parlement européen à Strasbourg. Le président de la Commission européenne a incité les ministres de l’Intérieur qui tiendront une réunion à Bruxelles le 14 septembre à "se mettre d’accord".
En ce qui concerne l’éventualité que les réfugiés puissent travailler pendant l’examen de leur droit d’asile, Jean-Claude Juncker s’est déclaré favorable à cette idée. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a également sollicité les européens pour qu’ils aillent au-delà des religions ou des croyances des réfugiés qu’ils sont prêts à accueillir, donc en les traitant sans faire aucune de distinction. "Il n’y a pas de religion, de croyance, de philosophie quand il s’agit de réfugiés. Nous ne faisons pas de distinction", a argumenté Jean-Claude Juncker. A ce propos, deux maires Les Républicains avaient affirmé ce mardi qu’ils préféraient héberger des migrants chrétiens.