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La Grèce reste donc dans l’Europe au terme de longues heures de négociations. Les pays de la zone Euro ont accepté unanimement l’accord de compromis.
Le Premier ministre Belge, Charles Michel, a été le premier à annoncer la bonne nouvelle en tweetant le mot "accord" à 9h40 ce lundi matin.
Depuis ce week-end, les pays de l’Eurogroup et la Grèce travaillent autour d’un accord. De nombreux compromis ont été faits de chaque côté.
En contre-partie d’un 3ème programme d’aide, la Grèce s’est engagé notamment à une série de mesures de réformes.
"C’est le président de la République qui est en train de permettre un accord au niveau de l’UE", a affirmé le Premier ministre Manuel Valls sur les ondes de France Inter alors que François Hollande s’est exprimé depuis Bruxelles.
"Ce que j’ai voulu, c’est plus que l’intérêt de la Grèce, c’était l’intérêt de l’Europe, et l’intérêt de la France. La France a un rôle particulier à jouer. Elle doit faire en sorte que ce processus, cette construction qui se sont nouées au lendemain de la guerre se poursuivent. Il y a la volonté d’incarner une force : la zone euro, une zone monétaire qui doit permettre de donner de la stabilité et aussi de la croissance Le rôle de la France a été de trouver le bon chemin pour la zone euro et pour l’Europe. L’enjeu était aussi de faire respecter les règles européennes, de faire en sorte que la Grèce puisse accéder aux financements prévus lorsqu’un pays rencontre des difficultés", a déclaré François Hollande.
Des discussions marathon
Parmi les problématiques qui ont fait durer les négociations, le fait que la Grèce ne voulait pas que le FMI participe au financement d’un nouveau plan d’aide. Cette condition était exigée par l’Allemagne. Mais le compromis a pu se faire.
La Grèce s’est cependant engagée à entamer des réformes économiques très importantes, le pays sera pratique sous tutelle en contrepartie d’un nouveau programme d’aides.