Les dirigeants de la zone euro s’efforcent toujours de trouver les solutions pour maintenir la Grèce dans l’euro. Athènes qui trouve le plan de l’Eurogroupe "très mauvais", soumettra un projet de compromis aux dirigeants de la Zone euro.
Selon plusieurs journalistes grecs, Athènes tente actuellement de "trouver des solutions" après les propositions de réformes faites par l’Eurogroupe. Une source gouvernementale aurait affirmé à l’AFP que le pouvoir jugerait le plan de l’Eurogroupe "très mauvais". Pour rappel, les ministres des Finances de la zone euro ont présenté un texte en demandant à la Grèce de "faire passer des lois avant mercredi" sans quoi aucun plan de sauvetage ne serait accordé au pays.
En même temps, les discussions des ministres des finances des pays la zone euro ont repris, hier, vers 11 heures. Samedi, elles ont été suspendues faute de consensus. Les ministres de finances de la zone euro se demandent toujours s’il faut continuer à aider la Grèce. Le montant nécessaire est d’environ 75 milliards d’euros pour éviter une sortie du pays d’Alexis Tsipras de la zone euro. La réunion des ministres s’est achevée dans la nuit de samedi à dimanche sans aucune prise de décision.
Il reste deux points de désaccord : la participation du FMI, dont la Grèce ne veut pas, au nouveau programme de renflouement, et la création au Luxembourg d’un fonds regroupant 50 milliards d’actifs grecs pour garantir la mise en œuvre des privatisations prescrites au pays. Cette idée est aussi rejetée par les grecs.
"Avec un pistolet sur la tempe, n’importe qui serait d’accord", a déclaré une source gouvernementale grecque, invoquant la gravité de la situation financière du pays et de ses banques pour justifier les concessions consenties par le gouvernement.
Le projet d’accord pour maintenir la Grèce dans l’euro a été mis sur la table par les dirigeants allemand, français, grec. Le président du Conseil européen a aussi contribué. "Il y a un accord à quatre qui va maintenant être soumis aux dix-neuf dirigeants de la Zone euro", a indiqué une source européenne, quelques minutes après la reprise des discussions au sommet.