Les propositions de la Grèce ont été envoyées à ses créanciers hier. Elles comprennent, entre autres, une hausse de la TVA.
Les propositions d’Athènes comprennent aussi des réformes des retraites et de la fonction publique. La Grèce demande en échange une aide financière sur trois ans. Le gouvernement d’Alexis Tsipras recherche des financements d’un montant total de 53,5 milliards d’euros d’ici la fin juin 2018 pour couvrir ses obligations liées à ses prêts.
Ainsi, la Grèce souhaite une solution pour régler son énorme dette publique, à 180% du PIB, ainsi qu’un pactole de 35 milliards d’euros consacré à la croissance. Alexis Tsipras a prévu de relever le taux de TVA à 23% pour la restauration et à 13% pour l’hôtellerie. Par ailleurs, Athènes a prévu de supprimer les exemptions de TVA dans les îles grecques d’ici à la fin 2016.
Du côté des impôts, Alexis Tsipras prévoit une hausse des impôts sur les sociétés et pour les armateurs. Ses propositions prévoient également de relever immédiatement les taxes sur les produits de luxe et la publicité à la télévision. Les dépenses en matière de défense seront réduites de 300 millions d’ici la fin 2016. A propos des retraites, il propose de réduire les départs anticipés.
Le Parlement grec doit se prononcer par un vote sur ces propositions dès ce vendredi afin de permettre ou non au gouvernement de négocier ce paquet de réformes. Le débat au Parlement débutera à 13h, heure française. Avec ces réformes sur la table, les créanciers vont pouvoir "estimer le montant du programme d’aide" pour la Grèce, a indiqué une source européenne au fait des discussions.