Les dirigeants européens doivent se retrouver dimanche pour décider s’il s doivent continuer à soutenir la Grèce ou non. Donald Tusk parle d’une "dernière chance".
Donald Tusk, le président du Conseil européen ne perd pas espoir, même s’il évoque une "dernière chance pour un accord". Ce matin, Alexis Tsipras, le premier ministre grec s’est engagé à présenter des propositions concrètes et crédibles aux partenaires de la Grèce pour sortir sont pays de l’impasse. Athènes a, dans la foulée, demandé un nouveau prêt.
Selon le rapporteur du Sénat, l’exposition de la France à un éventuel défaut de paiement de la Grèce grec atteint 65 milliards d’euros. Hier, L’Eurogroupe, que Jeroen Dijsselbloem préside, devait tenir une téléconférence lors de laquelle la question d’un recours au Mécanisme européen de stabilité (MES) devait être évoquée, mais la conférence a été annulée.
Le ministre des Finances grec a démenti catégoriquement préparer des reconnaissances de dette qui serviraient à payer salaires et retraites, palliant le manque de liquidités, alors que Pier Carlo Padoan, le ministre italien des Finances a soutenu que "la Grèce doit être aidée pour rester dans la zone euro, mais aussi pour retrouver la croissance".