Après la victoire du "non" au référendum en Grèce, les Bourses européennes ont ouvert en baisse, ce lundi 6 juillet au matin.
Aussitôt que le "non" grec a remporté les suffrages par 61,31 %, lors du référendum de dimanche, l’euro a ouvert en baisse ce lundi 6 juillet au matin. Les principales places financières françaises ont relevé les baisses suivantes dont -2,06 % à Paris, -2,1 % à Francfort, -3 % à Milan, -1,07 % à Londres et -2,41 % à Madrid. L’euro est également en net recul en Asie car la Bourse de Tokyo a diminué de 2,08 % après une chute de 2,6 % en séance. "La Bourse de Shanghai, qui s’était envolée à l’ouverture (+ 7,82 %), a inversé la tendance et fermé en chutant de 2,41 %", rapporte Le Monde.
Pas plus tard que vendredi, les Bourses européennes ont déjà opté pour la prudence, terminant en baisse, avant ce "non" qui plonge la Grèce ainsi que toute la zone euro dans une période d’incertitudes. Si le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré que son gouvernement était prêt à reprendre les négociations avec les créanciers du pays, le président du Conseil européen, Donald Tusk, lui, a annoncé dimanche soir qu’il convoquait pour mardi soir un sommet de la zone euro sur la Grèce.
Du côté des intervenants de marché, la décision du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne lundi sur le plafond des liquidités d’urgence (ELA) accordées aux banques grecques sera le prochain test. "La BCE va vraisemblablement laisser cette question ouverte jusqu’à ce que la situation se clarifie au niveau des dirigeants politiques", a indiqué Raiko Shareef, stratégiste change de Bank of New Zealand avant d’ajouter que dans tous les cas, les marchés étaient lancés pour une période d’incertitude et de négociation prolongée. Des sources au fait du dossier ont souligné dimanche que le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) va sans doute maintenir inchangé le plafond des liquidités d’urgence destinées aux banques grecques.