Panique générale au sein de la haute sphère allemande car Angela Merkel a été victime d’une cyberattaque. Un cheval de Troie a réussi à s’introduire dans l’ordinateur de la chancelière allemande et a endommagé le système de sécurité informatique du Bundestag.
Un cheval de Troie infecte le réseau de sécurité allemand
Depuis un mois, les services de sécurité de Bundestag sont sur le qui-vive. En effet, ils ne sont pas parvenus à bout d’un virus Cheval de Troie qui a infesté l’ensemble du système. La chancelière allemande aurait d’ailleurs été touchée et serait même l’un des premiers membres du Parlement à avoir été infiltré. Pour l’instant, l’information n’a pas été commentée par l’entourage d’Angela Merkel. Cependant, des emails provenant d’un compte signé du nom de la chancelière ont été envoyés vers les députés allemands. Un lien qui se trouvait dans ces emails invitait les parlementaires à assister à une téléconférence. Bien entendu, celui-ci est infesté de virus. L’administration du Bundestag a dû prévenir les députés allemands contre ces faux emails.
La police russe est impliquée
Les autorités allemandes n’ont pas révélé si des documents officiels avaient été piratés. Les hackers ont pu seulement prendre les "clés de sécurité", chercher "à implanter de faux documents", a expliqué Bundestag. Toutefois, les services de renseignement allemand ne peuvent s’empêcher d’être inquiets. En effet, il pourrait s’agir d’une attaque en provenance "de services de renseignements étrangers". La Russie a été évoquée par le directeur de la police fédérale Hans-Georg Maassen sans être pourtant clairement désignée comme coupable.
Réinstallation totale du système
"C’est une attaque très professionnelle. Il faudra reconstruire l’ensemble du réseau informatique du Bundestag", a fait valoir Konstantin von Notz, député vert et spécialiste des questions informatiques. Les services du Bundestag devraient profiter de cette pause estivale pour réinstaller tout le système ayant été profondément infiltré.