Hier, l’émission Complément d’enquête a abordé le sujet du Vatican. Le pape François, surnommé le pape des pauvres, était au centre du numéro.
Le pape François prône le partage, l’austérité dans les finances et la modération. Il est le premier souverain pontife à être issu de la compagnie de Jésus dont les membres font vœu de pauvreté, chasteté et obéissance. Depuis son élection, Jorge Mario Bergoglio fait attention à modérer le train de vie du Vatican, tout en incitant ses collaborateurs à la modération.
Le pape François ne perçoit aucun salaire, contrairement au pape Benoît XVI qui percevait 2 500 euros net d’impôts. Le métier de pape est spécial, exempt d’impôt, y compris concernant les droits d’auteurs lorsqu’ils écrivent des livres. Benoît XVI, auteur de Jésus de Nazareth, a gagné plus de 4 millions d’euros.
Par contre, s’il le veut, le pape François, a un accès illimité à l’obole de Saint-Pierre, c’est à dire aux dons des fidèles du monde entier, recueillis une fois par an au mois de juin. En 2004, le diocèse de Paris a donné 66 300 euros comme contribution aux nécessités économiques du Saint-Siège. Il a aussi versé 72 700 euros pour le denier de Saint-Pierre.
En 2012, la contribution totale pour le denier de Saint-Pierre s’élevait à 62 millions d’euros. Les autres salariés sont rémunérés par le Vatican, y compris l’assistant personnel du pape et frais de déplacement sont tous pris en charge par le Vatican. Le pape François n’a donc pas un centime à sortir de sa poche et ce jusqu’à la fin de son pontificat.