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Le Kremlin a fustigé aujourd’hui la "rhétorique des sanctions", au lendemain de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement européens. Bruxelles conditionne la levée des mesures de rétorsion.
Les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord pour conditionner la levée des mesures de rétorsion liées au conflit en Ukraine à la mise en œuvre des accords de paix conclus à Minsk, le 12 février.
Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe a affirmé préférer s’impliquer dans "des choses plus constructives". Le Kremlin ne parle donc pas des sanctions et "la fédération de Russie agira en fonction de ses intérêts nationaux", a-t-il ajouté.
Les sanctions économiques ont été adoptées le 31 juillet 2014, après la destruction en vol au-dessus de l’est de l’Ukraine orientale d’un Boeing de Malaysia Airlines, imputé aux séparatistes prorusses. Elles ont été alourdies le 8 septembre après que la Russie a été accusée d’avoir fait entrer des troupes et des armes lourdes sur le territoire ukrainien pour stopper l’avancée des troupes loyalistes, ce que Moscou a toujours démenti.