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Cet acquittement de la Cour suprême donne les mains libres à Silvio Berlusconi de tout mouvement.
BFMTV rapporte que la Cour de cassation italienne a confirmé mardi soir l’acquittement de l’ex chef gouvernement Silvio Berlusconi dans l’affaire dit "Rubygate", un verdict définitif qui ne met pas terme à ses ennuis judiciaires pour "faux témoignage", "corruption de sénateur" et "pots-de-vins". La juridiction suprême italienne a reconnu valide l’arrêt prononcé par une cour d’appel en juillet 2014, qui acquittait le magnat de l’audiovisuel de toutes les charges à son encontre.
Dans le procès "Rubygate", du nom de la jeune danseuse marocaine Karima El-Mahroug dite Ruby, 17 ans, Silvio Berlusconi, âgé de 78 ans, avait été condamné en juin 2013, en première instance, à sept ans de prison et à l’interdiction à vie de mandat public pour débauche de mineure et abus de pouvoir.
La justice l’avait jugé coupable de s’être payé des prestations sexuelles de Ruby lorsque le jeune femme était encore mineure et d’avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la faire libérer lorsqu’elle avait été arrêtée pour un larcin.
En s’appuyant sur ce jugement, le procureur général de la Cour de cassation a réclamé, vainement, le renvoi de l’ancien président du Conseil devant une autre cour d’appel, l’accusant, entre autres, d’avoir "une passion dévastatrice" pour les mineures.
Définitivement mis hors de cause dans ce procès, qui avait été à la une après les révélations sur les festivités osées données par Silvio Berlusconi, devenues internationalement célèbres sous le nom de soirées "bunga-bunga", l’ex chef du gouvernement est aussi à nouveau libre de ses mouvements.