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En Ukraine, les rebelles pro-Russes semblent se convenir au traité de Minsk en se retirant de certains secteurs de l’Est.
Le Figaro rapporte que ce matin les rebelles pro-russes ont entamé le retrait de leurs armes des secteurs de l’est ukrainien tenus par les séparatistes où les combats ont connu du répit. C’est l’une des points du traité de paix de Minsk renégocié sous la houlette de François Hollande et Angela Merkel.
Après quelques jours de la signature, ces deux chefs d’Etat ont déclaré leur scepticisme quant au respect des engagements pris, notamment auprès de Vladimir Poutine, ce dernier a violé plus d’une fois des accords de cessez-le-feu. Le précédant accord de Minsk conclu en septembre 2014 a été remis en cause puisque les rebelles pro-Russes ont débordé de 530 km² des zones où ils devaient rester cantonnées.
Les batteries de mesures adoptées par la file occidentale n’ont trop restreint Mouscou dans sa volonté d’annexer l’est de l’Ukraine. A un certain moment la monnaie nationale russe a connu une forte baisse, menaçant l’économie du pays. De même la chute du prix du baril qui devait frapper l’économie russe en la privant de l’essentiel de ses ressources financières ne semble pas en venir à bout du bellicisme de Poutine.
L’Union européenne croyait saisir au mot le président russe, dans un défi où il a déclaré que si on lui amenait le traité devant lui il le signerait. Entendant le scepticisme de Hollande et Merkel, l’Union européenne a déclaré, en début de semaine, à travers le président du Conseil européen Donald Tusk que l’Union n’hésitera pas à charger de sanction la Russie en cas de violation des accords signés.