Capture d'écran Twitter
Un appel pour sauver deux ours rendus alcooliques par l’homme a été lancé par des militants de la cause animale en Russie. Ces ours risquent de mourir du jour au lendemain.
La Big Hearts Foundation, une association londonienne, veut alerter les autorités russes de la maltraitance que subissent deux ours. Depuis plus de 20 ans, les deux ours vivent en cage près d’un restaurant dont les clients n’hésitent pas à leur jeter des produits pour les enivrer, rapporte 20 Minutes.
"Des gens saouls viennent se garer devant le restaurant et leur jettent des trucs pour qu’ils deviennent alcoolisés et se comportent de manière étrange", déplore Anna Kogan, fondatrice de la Big Hearts Foundation. "Ils ont été aveuglés par les lumières des voitures" détaille-t-elle. "La bière est bonne pour eux, vu le climat de la ville", s’est défendu le propriétaire du restaurant, Dzhenkis Uzaroshvili. Anna Kogan dénonce par ailleurs la négligence du propriétaire du restaurant et explique que les ours n’ont pas la même réaction à l’alcool que les humains. "Ils peuvent en mourir", s’alarme la militante.
Animal rights campaigners are trying to save blind bears held in cages for 2 decades http://t.co/lgBmR9WDxx pic.twitter.com/176LGq56LZ
— The Independent (@Independent) 7 Février 2015
La fondatrice de la Big Hearts Foundation s’inquiète au plus haut point. Elle a déjà contacté plusieurs centre de désintox spécialisé mais aucun d’eux ne veut accueillir les deux ours car s’en occuper serait trop cher. Pour l’heure, elle se contente d’envoyer des messages d’appel à travers les réseaux sociaux et défend sa cause auprès des journaux comme The Independent.
Il faut savoir qu’en Russie, les ours sont gardés comme des animaux de compagnie jusqu’à ce qu’ils deviennent trop grands et soient finalement mis en cage. La législation concernant le bien-être des animaux est très limitée.
Campaigners attempt to save two blind bears kept in ’truly appalling’ conditions in Russia http://t.co/lgBmR9WDxx pic.twitter.com/BbCoqNohS1
— The Independent (@Independent) 8 Février 2015