SIPA
L’idée de réinstaurer des contrôles aux frontières nationales revient dans les discussions, suite aux récentes attaques terroristes et tentatives d’attentats en Europe.
Pour renforcer la lutte contre le terrorisme, les états européens ont ressorti le dossier des accords Schenghen. Une semaine après l’attentat contre Charlie Hebdo, plusieurs personnes en France comme dans toute l’Europe remettent en question la liberté de circulation sur le continent.
C’est dans cette optique que le chef du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, considère qu’"il faut améliorer Schengen". Cet accord présenterait en effet des mesures "pour les truands" mais "rien pour les combattants à l’étranger ou les terroristes". Il déplore qu’il n’y a "pas de vérification de cette population entre les frontières".
Pour la présidente du FN, Marine le Pen, la suspension totale de Schengen est la solution optimale.
Le ministre de l’intérieur espagnol a annoncé que Madrid s’apprêtait à "défendre l’établissement de contrôles aux frontières" limitant ainsi la circulation de djihadistes qui vont et viennent des zones de conflits. Le gouvernement espagnol souhaiterait en effet que, "les personnes qui présenteraient un risque ou sur lesquelles il existerait des doutes fondés qu’elles puissent être terroristes (...) n’utilisent pas la liberté de mouvement au détriment de notre liberté et de notre sécurité". "Il est possible qu’en conséquence il faille modifier le traité de Schengen", a notamment suggéré Jorge Fernandez Diaz dans El Pais.