La Grèce appartient de manière "irrévocable" à la zone euro

"L’appartenance à l’euro est irrévocable", a dit Annika Breidthardt, un porte-parole de la Commission Européenne au cours d’un point de presse. Elle a d’ailleurs rappelé que cette mesure était inscrite dans le traité de Lisbonne, "article 140, paragraphe 3". Quant à l’idée de la sortie de la Grèce de la CE, un autre représentant, Margaritis Schinas a souligné que "nous n’allons pas entrer dans des spéculations et des scénarios qui risquent d’être interprétés dans un contexte qui ne se pose pas".

Suite aux informations parues dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, la Commission avait été assaillie de questions. Il y était mentionné que l’Allemagne "juge inévitable une sortie de la Grèce de l’euro si le parti de la Gauche radicale Syriza remporte les législatives grecques du 25 janvier", comme rapporté par le Figaro.

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, avait lancé un appel le 29 décembre aux électeurs grecs. Il les encourageait à soutenir les réformes "favorables à la croissance" au cours des législatives anticipées du 25 janvier. Il estime que ces réformes sont "essentielles pour que la Grèce prospère à nouveau au sein de la zone euro". Un avis qui laisse une fois de plus transparaître la fragilité de la Grèce par rapport à la zone Euro.