zhou Lei/xinhua/SIPA
La prise d’otage qui a entraîné un déploiement policier de grande ampleur à Gand, dans le nord-ouest de la Belgique, était en réalité une très mauvaise blague perpétrée par un jeune de 18 ans.
Lundi 15 décembre dans la matinée, un homme avait donné l’alerte affirmant avoir "vu quatre personnes avec des kalachnikovs prenant en otage son ami", explique une porte-parole de la police à l’AFP. Les autorités belges ont ainsi déployé les grands moyens pour investir cet appartement situé dans le quartier Pilorijnstraat à Gand, dans le nord-ouest du pays. Mais après l’assaut d’une vingtaine de policiers lourdement armés vers 13 heures, la police n’a trouvé ni arme ni preneur d’otage, rapporte 20 Minutes.
Peu après les diverses interventions, le parquet a finalement conclu qu’aucune prise d’otage n’avait eu lieu, a rapporté l’agence Belga. "La victime présumée a nié avoir été prise en otage dans ses premières déclarations à la police. Nous l’entendons en ce moment", a déclaré la porte-parole dans l’après-midi du lundi. Les trois hommes dont les médias avaient rapporté l’arrestation, parce qu’ils étaient sortis du bâtiment les mains levées en l’air, n’étaient de fait pas soupçonnés de la moindre infraction. "Ce sont des gens qui habitent ici et qui n’ont rien à faire avec les faits", d’après le parquet.
L’homme, âgé de 18 ans, risque jusqu’à deux ans de prison et une amende. Il s’agit d’une personne en séjour illégal en Belgique et est déjà connu des services de police pour des faits de drogue. Le parquet l’a conduit devant un juge d’instruction, ajoute le média belge, où il devra répondre de fausse déclaration. Les autorités pourraient également lui demander d’assumer les coûts de l’opération de police.