Illustration - SIPA
Pendant près de quatre ans, un britannique abritait dans son cerveau un ver d’un centimètre, extrait à l’hôpital Addenbrooke, à Cambridge.
Pour la première fois, les scientifiques britanniques ont découvert un Spirometra erinaceieuropei sur leur territoire, un ver qui provoque une inflammation des tissus et, s’il atteint le cerveau, des pertes de mémoire et des maux de tête. C’est pourtant ce qui est arrivé à cet homme de 50 ans. Selon 20 Minutes, un ver d’un centimètre a été extrait de son cerveau ce vendredi comme l’annoncent les scientifiques.
Au départ, cet homme avait consulté un médecin à cause des maux de tête répétitifs. Après des analyses plus approfondis, les spécialistes ont découvert qu’un ver d’un centimètre logeait dans son cerveau, se déplaçant d’un côté à l’autre de sa tête et ce depuis près de 4 ans. La découverte de ce ver a surpris les scientifiques car c’est la première fois qu’un tel parasite est découvert au Royaume-Uni, d’autant plus que ce ver s’attrape en mangeant de la viande de reptile et d’amphibiens crue ou de petits crustacés infectés des lacs chinois, ou encore en usant de cataplasmes de grenouille, un remède chinois pour calmer les inflammations des yeux. Selon 20 Minutes, depuis 1953, seuls 300 cas ont été enregistrés dans le monde.
Le médecin qui a retiré le ver, Effrossyni Gkrania-Klotsas, du service des maladies infectieuses de l’hôpital Addenbrooke à Cambridge, a expliqué "nous ne nous attendions pas à découvrir une infection de ce genre au Royaume-Uni, mais avec le développement des voyages, ce genre de parasites inconnus apparaît parfois".
Après l’extraction du ver, des généticiens du Wellcome Trust Sanger Institute de Cambridge ont analysé le parisite. Ces deniers ont réussi à séquencer son génome pour la première fois, leur permettant d’étudier des traitements potentiels.