sipa - julian assange
Le fondateur de Wikileaks n’est pas sorti de ses démêlés avec la justice européenne. Pour la seconde fois, sa demande d’appel est rejetée.
Selon Le Figaro, la cour d’appel de Stockholm a confirmé le mandat d’arrêt pesant sur Julian Assange. La cour d’appel de Stockholm devait rendre ce jeudi après-midi un verdict se rapportant au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Ce dernier a fait appel pour l’annulation d’un mandat d’arrêt européen dans une affaire d’agressions sexuelles.
L’Australien de 43 ans, se réfugiant à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012, avait vu cette demande rejetée en première instance en juillet.
Émis en novembre 2010, le mandat d’arrêt doit permettre à la justice suédoise de l’auditionner par rapport à des plaintes déposées contre lui par deux jeunes femmes. Le concerné nie l’accusation, et demande à révéler sa version à Londres, ce que refusent les magistrats suédois.
En réalité, il y a la crainte du concerné d’être extradé par la Suède vers les États-Unis. En effet, il a rendu public à travers Wikileaks plus de 250.000 télégrammes diplomatiques américains et 500.000 rapports militaires classés secrets défense.
D’après Wikipédia, suite au complot dont il se sent victime, "Julian Assange [est entré] dans l’ambassade d’Équateur à Londres le 19 juin 2012 pour y déposer une demande d’asile politique. Le ministre équatorien des affaires étrangères, Ricardo Patiño, confirme la demande et déclare que son gouvernement est en train de l’analyser (…) Le Metropolitan Police Service de Londres note que Julian Assange est en violation des conditions de sa liberté conditionnelle, et doit donc être arrêté dès que possible (…) Le 16 août 2012, le ministre des Relations extérieures du pays, M. Ricardo Patiño, annonce que l’Équateur accordait l’asile politique à Julian Assange malgré des pressions insistantes du Royaume-Uni."