Etat islamique : la présence de Français confirmée parmi les bourreaux

Selon RFI, il y a très probablement deux Français dans la vidéo diffusée par l’Etat islamique dimanche 16 novembre, revendiquant l’exécution de l’Américain Peter Kassig. Libération rapporte de son côté que la présence d’un Français est bien confirmée.

Le premier a pour nom de guerre, Abu Abdallah al Faransi, de son vrai prénom Maxime. Il est un converti à l’islam, âgé d’une vingtaine d’années, et originaire de Normandie.

Il a rejoint Daech depuis plus d’un an. Basé en Syrie, où il s’est beaucoup affiché sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, en postant des photos de lui en armes. C’est par ces photos que la certitude à son sujet est acquise. Le second français est par contre en cours d’identification.

Lors de l’exécution, les deux djihadistes apparaissent à visage découvert aux côtés d’autres djihadistes européens.

Au sein de l’Etat islamique, une source a expliqué à RFI que ces images ont deux finalités : recruter de nouveaux candidats au jihad et terroriser l’ennemi.

La Grande-Bretagne revoit "Jihadi John". Parmi les jihadistes apparaissant sur la vidéo, on voit réapparaître "Jihadi John", son surnom attribué par la presse anglo-saxonne. Cinq décapitations d’otages occidentaux sont à son compte. Il se distingue par un anglais à fort accent des faubourgs de Londres.

On voit à plusieurs reprises l’homme, toujours vêtu de noir et masqué avec un étui de revolver en cuir sous le bras gauche. A en croire les images, il serait dans les sphères cadres de l’organisation, puisque c’est à lui que revient l’annonce de l’exécution de l’otage américain et la menace envers le Royaume-Uni par l’interpellation de David Cameron d’après laquelle l’organisation "commencera bientôt à massacrer vos citoyens dans vos rues"  ; et il s’est tenu au centre de la rangée de jihadistes s’apprêtant à décapiter plusieurs soldats syriens agenouillés.