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L’Ecosse a dit ‘’non’’ au référendum sur lequel elle devait se prononcer sur son rattachement au Royaume-Uni. Sa place au sein de l’Union européenne était également en jeu.
Les atouts économiques l’ont remporté sur le sentiment chauviniste. En ayant choisi de se séparer du Royaume-Uni, l’Ecosse aurait été obligé de repasser par la procédure de l’adhésion au sein de l’Union européenne. José Manuel Barroso avait estimé en février qu’il serait "très difficile d’obtenir l’accord de tous les autres États membres" à l’adhésion de l’Écosse au sein de l’UE. L’adhésion d’un nouvel État membre requiert l’unanimité des 28, et un pays comme l’Espagne, confronté aux volontés indépendantistes de la Catalogne, aurait pu bloquer l’Écosse pour faire un exemple.
Martin Schulz, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso ont salué vendredi le résultat du référendum écossais maintenant uni avec le Royaume-Uni. Les dirigeants européens ont salué vendredi avec un certain soulagement le "non" à l’indépendance de l’Écosse lors d’un référendum, y voyant une bonne décision à la fois pour le Royaume-Uni et pour l’Europe.
Dans une large mesure, c’est la cohésion au sein de l’Union européenne qui est préservée. Le départ de l’Ecosse du Royaume-Uni entraîne son exclusion de l’Union européenne. L’affranchissement de l’Ecosse du Royaume-Uni aurait tenté des régions de l’Europe à accéder à l’indépendance comme la Catalane en Espagne. Au final, l’indépendance de l’Ecosse aurait secoué le continent européen. Les atouts "économiques" présentés par l’Union européenne ont préservé le vieux continent d’une ère de spasme.
"Le Royaume-Uni est et va rester un membre important de l’Union européenne pour le bien de tous les citoyens et des États membres", a réagi dans un communiqué Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a de son côté salué une "bonne décision" pour l’Europe. "Je salue la décision du peuple écossais de maintenir l’unité du Royaume-Uni. Ce résultat est bon pour l’Europe unie, ouverte et plus forte que soutient la Commission européenne", a-t-il indiqué.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, avait lui aussi salué le "non" à l’indépendance écossaise. "C’est une bonne décision, en des temps où rester uni a fait ses preuves face aux défis auxquels nous sommes confrontés", a-t-il affirmé dans un communiqué.