Barack Obama / Crédit SIPA
"L’Ecosse devrait-elle devenir un pays indépendant ?". C’est la question qui sera posée ce jour aux 5,2 millions de britanniques vivants en Ecosse. Barack Obama, lui, soutient un Royaume-Uni "fort, robuste et uni".
Ce jeudi, les écossais sont invités à répondre à la question suivante : "L’Ecosse devrait-elle devenir un pays indépendant ?". "Quel que soit le résultat, nous sommes une démocratie et il faut respecter le verdict des urnes", a affirmé au Times le Premier ministre britannique David Cameron, à qui il a confié, à quelques heures du référendum, qu’il lui arrivait de se réveiller la nuit en sueur, effrayé à l’idée d’une victoire du oui.
De leur côté, les Etats-Unis ne sont pas non plus favorables à l’indépendance de l’Ecosse. Une prise de position confirmée par un tweet du président Barack Obama à la veille du référendum, rapporte Lesoir.be. "Le Royaume-Uni est un partenaire extraordinaire pour l’Amérique et une force pour le bien dans un monde instable. J’espère qu’il restera fort, robuste, et uni", a-t-il affirmé dans un tweet envoyé à partir du compte de la Maison Blanche (@WhiteHouse) et suivi des initiales "bo", signe qu’il s’agit d’un message du président.
Un tweet qui reprend mot pour mot le même message déclaré par Barack Obama lors d’une conférence de presse en juin dernier à Bruxelles à l’issue du sommet du G7. En effet, il s’est déjà prononcé en défaveur de l’indépendance mais a fait remarquer que la décision sur l’avenir de l’Ecosse revient aux écossais.
À Washington, le gouvernement américain a pris lundi position en faveur d’un Royaume-Uni "fort et uni". Une formule bien ciselée rapportée par le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest, interrogé sur le référendum. Les résultats sont attendus vendredi peu avant l’aube.