La commission européenne prépare de nouvelles sanctions contre des responsables russes tout en donnant une chance à Moscou dans la collaboration de l’identification des responsables du crash du vol MH17.
Bruxelles maintient sa pression sur Moscou dans la facilitation de l’identification des responsables du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines, mais toutes les portes ne sont pas fermées, les 28 ministres des Affaires étrangères veulent laisser une chance à la Russie dans le cas où celle-ci collabore, d’après le rapportage du correspondant de TF1 à Bruxelles aujourd’hui.
Hier, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution pour qu’un accès sans restriction au site de l’écrasement du vol MH17 soit assuré. Le Conseil a bien entendu condamné la destruction de l’appareil.
Les russes soutiennent jusqu’ici qu’un avion de chasse ukrainien se trouvait dans la zone du crash au moment de la catastrophe, alors que Kiev avance que les auteurs du tir de missile se trouvaient dans la zone contrôlée par les rebelles.
Alors que les enquêteurs internationaux peinent à effectuer leur travail sur place, le président américain Barack Obama a appelé son homologue russe, Vladimir Poutine, à faire pression sur les séparatistes prorusses pour ne pas entraver l’enquête.
Moscou ne varie pas jusqu’ici dans sa version portée par le chef d’Etat-major de l’armée Andreï Kartapolov qui a accusé indirectement les autorités ukrainiennes d’avoir abattu l’avion. « On a observé la montée d’un avion de chasse ukrainien qui dispose de missiles air-air pouvant tirer jusqu’à 12 km et garantissent la destruction d’un objectif jusqu’à 5 km », a affirmé le général.