L’armée libanaise a annoncé qu’elle avait répliqué à des tirs venus de Syrie dans une zone proche de la frontière, ce qui a accentué les tensions déjà présentes.
La frontière entre le Liban et la Syrie s’étend sur 330 km et comporte plusieurs zones sans délimitation officielle, ce qui facilite les trafics illégaux. Ainsi, le président libanais récemment élu, Joseph Aoun, a pris contact avec son homologue syrien par intérim, Ahmad al-Chareh. Ils ont échangé sur les mesures à adopter afin de stabiliser la région et d’empêcher les attaques contre les civils.
Deux jours auparavant, les autorités de Damas, issues de la coalition rebelle qui a renversé Bachar al-Assad, ont démarré une vaste campagne de sécurité dans la région de Homs. Leur objectif : fermer les routes de contrebande d’armes et de marchandises. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, cette campagne cible aussi les trafiquants de drogue et les individus proches du Hezbollah, mouvement pro-iranien influent au Liban.
Source : Lefigaro.fr