Après les bombardements américains et britanniques contre des sites du mouvement Houhtis, les Etats-Unis ont de nouveau frappé en visant un site radar au Yémen.
Les Etats-Unis ont affirmé vendredi 12 janvier au soir avoir mené une frappe contre les rebelles Houthis au Yémen. Cette nouvelle frappe fait suite aux bombardements américains et britanniques survenus la veille contre des sites de ce mouvement accusé de menacer le trafic maritime international en mer Rouge. "Les forces américaines ont conduit une frappe contre un site radar au Yémen" vers 03H45 locales samedi (00H45 GMT), a rapporté le Commandement militaire central des États-Unis (Centcom) dans un communiqué relayé par Le Figaro. De son côté, la chaîne des rebelles Houthis al-Masirah a annoncé plus tôt que Washington a frappé sur au moins un site de la capitale Sanaa.
Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, la situation est tendue en mer Rouge ces dernières semaines. Les Houthis ont attaqué en visant le trafic maritime en solidarité avec la bande de Gaza. Tôt vendredi, des sites militaires tenus par ces rebelles yéménites, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, ont été visés par des frappes américaines et britanniques. Cette attaque a ravivé les craintes d’un débordement régional de la guerre à Gaza après l’offensive menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Le président américain Joe Biden avait menacé les Houthis de mener d’autres frappes sur leurs positions s’ils poursuivaient leurs tirs en mer Rouge. Mais après les frappes britanniques et américaines de vendredi, les Houthis ont tiré "au moins un missile" sans toucher aucun navire, a déclaré l’armée américaine avant les frappes de samedi matin.
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