Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait cette déclaration vendredi 28 juin. "Il est très important pour nous de montrer un plan pour mettre fin à la guerre", a-t-il indiqué.
La guerre en Ukraine se prolonge depuis maintenant deux ans et demi, rappelle Le Figaro.
Vendredi 28 juin, le président Volodymyr Zelensky a dit travailler à un nouveau plan pour mettre fin à ce conflit. Il a fait cette déclaration durant une conférence à Kiev au côté de son homologue slovène Natasha Pirc Musar.
"Il est très important pour nous de montrer un plan pour mettre fin à la guerre, qui soit soutenu par la majorité (des pays) du monde, ça c’est ce qu’on fait sur le plan diplomatique", a-t-il précisé. Selon ses dires, ils "ne veulent pas prolonger cette guerre et nous devons arriver à une paix juste le plus vite possible".
Volodymyr Zelensky a également souligné que l’Ukraine devait consolider son industrie militaire, car "la Russie ne comprend que la force, et ne respecte que les forts". "Ce sont deux choses en parallèle : être fort sur le champ de bataille, et développer un plan, un plan clair et détaillé, qui sera prêt cette année", a-t-il martelé.
Pour rappel, Kiev a déjà proposé un plan de paix en 10 points en 2022 impliquant le retrait inconditionnel des forces russes du territoire ukrainien. Mi-juin, un sommet pour la paix a été organisé en Suisse, à l’initiative de l’Ukraine, mais la Russie a été exclue. Pourtant, plusieurs puissances mondiales n’ont pas soutenu les efforts de Kiev, dont la Chine.
Jeudi à Bruxelles, le chef d’Etat ukrainien a expliqué que le plan sur lequel l’Ukraine travaille, avec ses partisans, devra être présenté lors d’un second sommet. Kiev a indiqué que la Russie pourrait éventuellement y être conviée. "Nous avons de nombreux blessés et morts sur le champ de bataille et parmi les civils. C’est pour cela que nous ne voulons pas que la guerre dure encore des années, c’est pourquoi nous préparons ce plan en commun", a-t-il dit.
A noter que Vladimir Poutine a avancé sa propre solution au conflit en demandant que l’Ukraine lui cède cinq régions orientales et méridionales et qu’elle renonce à rejoindre l’Otan.
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