Quatre Français figuraient parmi les 239 personnes à bord du vol MH 370 de la compagnie Malaysia Airlines. L’épave de l’avion qui a mystérieusement disparu des radars est restée introuvable, mais la France ne baisse pas les bras.
De longues et coûteuses recherches ont été effectuées depuis la disparition du vol MH370 en 2014. A la demande la justice, la France, par le biais de la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (SR-GTA), poursuit l’enquête, rapporte Le Parisien. L’Hexagone reste donc le seul pays à vouloir tenter de creuser le mystère autour de ce drame. Comme souligné par 20 Minutes, quatre Français se trouvaient à bord de l’avion. Il s’agissait de Laurence Wattrelos, sa fille Ambre 14 ans, son fils Hadrien 17 ans, accompagné de sa petite amie franco-chinoise Yan.
Cette présence de ressortissants français dans l’avion donne à la France l’autorisation de mener une enquête et de tout "remettre à plat". Dans cette démarche, les autorités françaises veulent récupérer toutes les données techniques transmises, notamment celles de la société britannique Inmarsat. Les gendarmes souhaitent connaître leur source, leur fiabilité et leur certification afin de mieux comprendre la trajectoire de l’appareil.
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Dans un rapport de 449 pages publié fin juillet, la Malaisie a acté la fin de 4 années de recherches. Une conclusion qui a provoqué une pluie de critiques de la part des familles des victimes. Les recherches dans l’océan indien, zone potentielle du crash de l’avion, ont pris fin le 29 mai dernier après une dernière tentative menée par l’entreprise Ocean Infinity, spécialisée dans la recherche sous-marine, rappelle L’Express.