Jeudi, les noms de plusieurs dizaines de familles de djihadistes du groupe État islamique, détenues dans le camp d’al-Hol (Syrie), ont été inscrits en prévision de leur rapatriement en Irak.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, l’Irak souhaite rapatrier les familles de combattants du groupe État islamique (EI) détenues au camp d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie. Une délégation officielle irakienne a ainsi relevé plusieurs dizaines de noms. C’est le quatrième rapatriement de ressortissants irakiens depuis le début de l’année 2022.
Depuis janvier, près de 3 000 femmes et enfants irakiens sont rentrés en Irak, dans le cadre d’un accord entre Bagdad et l’administration autonome kurde qui gère le camp d’al-Hol. Toutes les familles des combattants de l’EI ont été rassemblées dans ce camp. Actuellement, le site abrite plus de 60 000 personnes d’une vingtaine de nationalités. Comme le relate le site 20minutes.fr, l’Irak est aujourd’hui le seul pays à avoir entamé le rapatriement massif de ses ressortissants.
La majorité des pays occidentaux refusent de rapatrier systématiquement leurs ressortissants. La France, par exemple, avait accueilli 35 mineurs et 16 femmes de nationalité française, début juillet. Auparavant, les autorités françaises rapatriaient ses ressortissants au cas par cas.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a rapporté le décès de trente personnes ces huit derniers mois. Elles sont soupçonnées de coopérer avec les administrateurs du camp ou avec des ONG étrangères.
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