De nombreux résidents ont pris la décision de quitter Hong Kong, en proie au nouveau variant du coronavirus.
Inquiets de la gestion de la crise sanitaire au variant Omicron à Hong Kong, des expatriés ont pris la décision de le quitter. "On s’en va et on reviendra vider notre maison quand ça sera possible. On veut sortir nos enfants d’ici surtout. Après, on verra. Tous nos amis proches partent", témoigne Mathilde.
Comme l’exige la règle à Hong Kong, toute personne contaminée par le coronavirus doit s’isoler. Cette mesure est valable pour tout le monde, même les jeunes enfants. Ces derniers sont arrachés à leurs parents s’ils sont testés positifs.
Depuis le début de la pandémie, Hong Kong applique une stricte politique "zéro-covid". Cette dernière a permis de réduire les cas de coronavirus dans cette ville, soit seulement 12 000 cas en deux ans. Mais avec l’apparition d’Omicron en janvier, le nombre d’infections a explosé à Hong Kong, atteignant des dizaines de milliers de cas quotidiens.
Depuis quelques semaines, les hôpitaux sont saturés. Les malades sont entassés sur des brancards en plein air devant les services d’urgence, choquant ainsi les Hongkongais. Selon les informations rapportées par Sud-Ouest, les morgues sont pleines et de nombreux patients asymptomatiques sont séparés de leurs proches.
> A lire aussi : Coronavirus : les Etats-Unis recommandent à leurs ressortissants d’éviter Hong Kong