Dix-sept personnes ont perdu la vie après l’explosion d’une voiture piégée dans une zone sous contrôle turc, dans le nord-est de la Syrie, lundi 25 novembre. Ankara accuse les forces kurdes d’en être responsables.
La ville de Ras al-Aïn et ses environs sont contrôlés par les supplétifs syriens de la Turquie à la faveur d’une offensive lancée par Ankara dans le nord-est de la Syrie pour en chasser les YPG. La Turquie, considère ces derniers comme étant un groupe "terroriste" soutenu dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) par les pays occidentaux.
Cette opération a permis à Ankara de contrôler une bande de territoire allant des villes de Tal Abyad à Ras al-Aïn, près de ses frontières. Mais après avoir conclu deux accords avec Washington et Moscou, qui prévoient le retrait des YPG de la plupart de leurs positions frontalières, la Turquie a décidé d’interrompre son intervention militaire.
Ankara veut établir une "zone de sécurité" dans le nord de la Syrie, mais le lundi 25 novembre, une explosion s’est produite dans le village de Tal Halaf, à l’ouest de la ville de Ras al-Aïn. "Le groupe terroriste YPG poursuit ses attentats visant les civils. Les tueurs d’enfants ont cette fois fait exploser une voiture piégée", selon le ministère turc de la Défense.
Le ministère, qui attribue cette attaque à la milice kurde des YPG, a affirmé que dix-sept personnes ont y perdu la vie. Plus de vingt autres auraient été blessées. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme a pour sa part relevé onze décès et vingt-huit blessés dans cet attentat, note Ouest France.
>>> Retrouvez toute l’actualité monde sur Linfo.re