Dimanche 17 novembre, la Défense civile de Gaza a rapporté qu’une frappe israélienne avait frappé un immeuble résidentiel à Beit Lahia, au nord du territoire palestinien. Cette attaque a causé la mort d’au moins 34 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, tandis que des dizaines de résidents sont toujours portés disparus.
Une frappe aérienne nocturne a détruit un immeuble de cinq étages à Beit Lahia, causant au moins 34 morts selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. Des dizaines de personnes restent piégées sous les décombres, malgré les efforts de sauvetage entravés par des bombardements continus. Plus tôt, le bilan faisait état de 26 morts et 59 disparus. Des images montrent des ruines dégagées à mains nues et des corps évacués sur un chariot. La situation critique laisse peu d’espoir de retrouver des survivants. "Les chances de sauver davantage de blessés diminuent en raison des tirs continus et des bombardements d’artillerie", a souligné Mahmoud Bassal, rapportent les médias français comme 20 Minutes.
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Le 6 octobre, Israël a lancé une vaste opération terrestre dans le nord de Gaza, ciblant Jabalia puis Beit Lahia pour affaiblir le Hamas. L’armée affirme avoir mené plusieurs frappes nocturnes contre des cibles terroristes et tenté d’évacuer les civils. Malgré ces efforts, les habitants décrivent une situation critique, marquée par des bombardements incessants et des ordres d’évacuation. De son côté, le Hamas dénonce un "massacre" faisant partie d’une "guerre génocidaire" contre des civils désarmés. La situation reste extrêmement tendue.
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