Pour la première fois en 20 ans, Singapour envisage d’exécuter une femme. Condamnée à mort en 2018 pour le trafic d’héroïne, celle-ci doit être pendue vendredi.
Cette semaine, Singapour prépare l’exécution de deux citoyens condamnés pour trafic de drogue, a affirmé l’organisation locale de défense des droits Transformative Justice Collective.
L’exécution d’un homme de 56 ans, condamné pour avoir vendu 50 g d’héroïne, est programmée ce mercredi 26 juillet à la prison de Changi.
Saridewi Djamani, 45 ans, sera la première femme à subir ce sort depuis près de deux décennies. La quadragénaire a été condamnée à mort en 2018 pour le trafic d’environ 30 g d’héroïne. Elle doit être pendue vendredi.
Les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent vivement la pratique controversée de la peine de mort à Singapour et demandent son abolition immédiate.
Singapour applique cette mesure pour les crimes graves comme le meurtre et certaines formes d’enlèvement. Sa législation antidrogue est parmi les plus strictes au monde, avec une possible condamnation à mort pour le trafic de plus de 500 g de cannabis et de 15 g d’héroïne.
Après une interruption de deux ans due à la crise sanitaire, le gouvernement a repris les exécutions, suscitant de vifs débats et des inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’Homme.
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