En Chine, une jeune femme a trompé seize entreprises, elle percevait des salaires sans travailler. L’arnaqueuse agissait en complicité avec son époux, un spécialiste de la fraude.
Une femme qui vit en Chine, très habile en escroquerie, a accumulé un véritable pactole en fraudant une quinzaine d’entreprises. Son petit jeu a duré plusieurs mois et elle a même pu acheter une belle villa grâce à ses vols. L’histoire de cette habitante de Shanghai a fait grand bruit dans l’Empire du milieu.
Le plan de la jeune femme paraissait simple : elle se faisait engager dans les sociétés et obtenait une rémunération. Pourtant, l’escroc ne travaillait même pas. Selon les informations du magazine South China Morning Post, la cible préférée de la dame était les emplois dans le secteur tertiaire. Cependant, elle choisissait toujours un poste qui était très bien payé. Elle présentait des papiers administratifs falsifiés aux employeurs. La spécialiste en filouterie avait même trouvé une solution très simple de convaincre les recruteurs de l’engager. L’entourloupe consistait à montrer les photos de ses anciens entretiens d’embauche comme des rendez-vous commerciaux avec les clients. La jeune femme voulait prouver qu’elle se donnait à fond. Son manège a duré pendant trois ans. Seize entreprises sont tombées dans ses filets.
Maligne et prudente, l’arnaqueuse sous-traitait certains de ces faux postes pour ne pas éveiller les soupçons. Ses petites combines lui ont rapporté gros. Elle est même devenue propriétaire d’une somptueuse résidence à Shanghai. Son mari lui donnait un coup de main sur la partie technique et judiciaire. Il réglait les différents litiges en cas de problèmes avec les employeurs.
La vérité a quand même fini par éclater en janvier 2023. Une des sociétés a décelé une anomalie dans les documents fournis par la faussaire. Une enquête a ensuite été lancée et les autorités ont fait une découverte étonnante. L’arnaque concerne au moins 800 personnes en Chine. Une cinquantaine de complices est impliquée dans la duperie des seize sociétés. D’après les retours des investigations, ces personnes auraient pris autour de 50 millions de yuans (environ 6,38 millions d’euros).