Le nord-ouest de l’Iran a été frappé par un séisme de magnitude 5,9, suivi de plusieurs répliques dans la nuit du jeudi 7 à vendredi 8 novembre. Cinq personnes ont perdu la vie et 300 autres ont été blessés.
Un séisme "modéré" suivi de cinq répliques
Durant la nuit de jeudi à vendredi, le nord-ouest de l’Iran a été secoué par un séisme "modéré" de magnitude 5,9 sur l’échelle de Richter, rapportent plusieurs médias. Ce tremblement de terre a été localisé dans la province de l’Azebaidjan-Oriental. Son épicentre se trouvait à 8 kilomètres de profondeur, selon le centre sismologique de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran et l’USGS.
L’Institut a par ailleurs affirmé que ce séisme a été suivi par cinq répliques avec des magnitudes comprises entre 4,0 et 4,8 entre 01h20 et 05h10 (heure locale).
Un premier bilan officiel du service national d’urgence fait état de cinq décès et 300 blessés durant cette catastrophe naturelle. Plusieurs habitations auraient été également endommagées, mais les dégâts restent toutefois limités, note La Dépêche. Ils ont été surtout constatés sur deux villages : Varnakesh et Varzaghan.
Quarante maisons "ont été détruites à 100%", et 205 têtes de bétail ont été tuées dans l’effondrement d’étables ou de bergeries. Les équipes des secours ont distribué des kits de survies, des réchauds, des tentes et des couvertures dans 78 villages
L’Iran est situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles. Le pays est donc une zone de forte activité sismique.
Le dernier puissant tremblement de terre en Iran date novembre 2017. Avec une magnitude 7,3, ce séisme avait tué 620 personnes dans l’ouest du pays. Une secousse de magnitude 6,6 dans le sud-est de l’Iran avait aussi ravagé la ville de Bam. Au moins 31 000 personnes avaient perdu la vie ce jour-là. Mais le séisme le plus meurtrier remonte à 1990, dans le nord du pays. Il était d’une magnitude 7,4 et avait fait 40 000 victimes.
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