Le Japon a été secoué lundi par un tremblement de terre de magnitude 6,8. Ce séisme a été suivi par des mini-tsunamis, mais qui n’ont pas provoqué de dégâts majeurs.
Dans la soirée du lundi 13 janvier, un séisme de magnitude 6,8 a frappé au large de la préfecture de Miyazaki, dans le sud-ouest du Japon. Le tremblement de terre s’est produit à 36 km de profondeur, selon l’Institut américain de géophysique (USGS). Initialement évaluée à 6,9, la magnitude a été révisée. Bien qu’aucune alerte majeure au tsunami n’ait été émise, l’agence météorologique japonaise a recommandé la prudence, mettant en garde contre des vagues pouvant atteindre un mètre.
Des vagues de 20 cm ont été observées dans certains ports. Les autorités ont appelé les habitants à éviter les zones côtières. "Le tsunami peut frapper à plusieurs reprises. S’il vous plaît, n’entrez pas dans la mer et ne vous approchez pas des zones côtières", a averti l’agence météorologique sur les réseaux sociaux. Malgré l’importance des secousses, les dommages matériels signalés restent mineurs : vitres brisées, articles déplacés dans des commerces. Un homme a été légèrement blessé chez lui.
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon enregistre environ 1500 séismes chaque année. Au mois d’août, un tremblement de terre de magnitude 7,1 avait ravivé les craintes d’un "mégaséisme". L’agence a indiqué que les secousses de lundi ne correspondaient pas aux critères justifiant une telle alerte. "Un tremblement de terre peut survenir à tout moment", a-t-elle toutefois prévenu, soulignant la nécessité de rester vigilants.