Le mouvement féministe #MeToo continue de faire tomber des têtes un peu partout dans le monde, et dans tous les domaines.
Ce mardi, un membre du gouvernement de Narendra Modi en Inde, est sous les feux des projecteurs après avoir été accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel sur les réseaux sociaux en marge du mouvement #MeToo.
M.J. Akbar, ancien journaliste et ministre de second rang du ministère des Affaires étrangères indien, aurait fait des avances sexuelles inappropriées à plusieurs jeunes journalistes débutantes.
Le premier témoignage est celui d’une célèbre journaliste, Priya Ramani, qui a dévoilé dans un tweet que ce ministre était le fameux rédacteur en chef anonyme dont elle avait cité l’an dernier. Elle racontait un entretien d’embauche avec l’homme qui avait 43 ans à l’époque, et elle 23. Les faits se sont déroulés dans une chambre d’un hôtel chic de Bombay. "Il s’avère que vous chassiez en prédateur de façon aussi brillante que vous écriviez", écrivait Priya Ramani.
"Vous êtes un expert d’appels téléphoniques, de textos obscènes (...) Vous savez pincer, tapoter, frotter, attraper et agresser. Parler contre vous coûte encore un lourd tribut que beaucoup de jeunes femmes ne peuvent se permettre de payer", avait-elle ajouté dans une lettre ouverte parue dans Vogue India.
Depuis, les témoignages pleuvent contre M.J. Akbar qui occupait des postes importants au Telegraph, à Asian Age ou encore The Sunday Guardian. Par ailleurs, en début de semaine, le rédacteur en chef du service politique du quotidien Hindustan Times a quitté son poste après des accusations de harcèlement sexuel sur Twitter, encore.
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