Le feu a démarré dans les camps du district bangladais de Cox’s Bazar en fin d’après-midi, dimanche 9 janvier, et a été maîtrisé au bout de deux heures. Cet incendie a laissé des milliers de Rohingyas sans abri.
Dimanche, un incendie s’est déclaré dans un camp de réfugiés Rohingyas dans le district de Cox’s Bazar (sud du Bangladesh). Des équipes de pompiers et de la protection civile sont rapidement arrivées sur le site. Le feu a été éteint après deux heures d’intervention, mais "environ 1 200 maisons ont été détruites", selon un porte-parole de la police qui y supervise la sécurité, cité par Paris Match.
Plus de 5 000 Rohingyas sont désormais sans abri à la suite de ce sinistre survenu à la frontière avec la Birmanie. Après avoir fui les persécutions militaires dans leur pays, où ils sont considérés comme des clandestins, en 2017, près d’un million de Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, se sont réfugiés dans des abris faits de bambous et de bâches dans les camps de Cox’s Bazar. Ils vivent dans des conditions misérables.
Abdur Rashid (22 ans) a affirmé que sa maison a été touchée par l’incendie. "Il y avait beaucoup de choses" à l’intérieur, mais lui, sa femme et leur enfant ont dû partir. "Je suis désormais sans toit. J’ai perdu mon rêve", regrette-t-il. Le jeune homme aurait néanmoins pu récupérer environ 350 dollars de ce qu’il avait gagné en travaillant. Le reste est, selon ses dires, parti en fumée.