Alors que la Corée du Nord pourrait utiliser un missile balistique pour lancer son premier satellite espion de reconnaissance militaire, le Japon a élevé son niveau d’alerte. Son ministre de la Défense a demandé à l’armée de se préparer.
Le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong Un, avait ordonné mercredi le lancement de son premier satellite espion de reconnaissance militaire. Cela nécessiterait l’utilisation d’un projectile de longue portée. Les Nations Unies considèrent que c’est un test de missile balistique auquel Pyongyang n’a pas le droit de recourir. Le Japon s’inquiète de cette situation et se prépare à abattre tout missile balistique pouvant être lancé par le pays.
Le Japon craint en effet les retombées d’un tel lancement sur son territoire. Le pays est donc en état d’alerte. Son ministre de la Défense, Yasukazu Hamada, a demandé à l’armée de "mettre en œuvre les mesures nécessaires pour limiter les dégâts en cas de chute d’un missile balistique". Les préparatifs en cours visent à minimiser les dégâts potentiels.
Selon l’information relayée par les médias, ces préparatifs incluent le déploiement de destroyers équipés d’intercepteurs de missiles SM-3 et la mise en place d’unités militaires dans la préfecture d’Okinawa (sud), équipées pour les missiles de type Patriot PAC-3. En 2012 et 2016, la Corée du Nord avait procédé à des tests de missiles balistiques, qu’elle qualifiait de lancements de satellites. Ces missiles avaient survolé la région d’Okinawa.
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