Le mercredi 22 mai, Madrid, Oslo et Dublin ont déclaré leur reconnaissance de l’État palestinien, en pleine escalade du conflit entre Israël et Gaza. En réponse, Israël a affirmé qu’il "ne restera pas silencieux sur cette question".
L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont annoncé leur reconnaissance d’un État palestinien, en dépit des avertissements du gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Cette déclaration conjointe intervient après la visite du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, à Oslo et Dublin en avril. Les trois dirigeants s’étaient alors engagés à reconnaître un État palestinien de manière étroitement coordonnée, selon, Jonas Gahr Støre, le dirigeant de la Norvège. "Aujourd’hui, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne annoncent que nous reconnaissons l’État de Palestine", a dit le Premier ministre irlandais, Simon Harris, rapportent TF1Info et d’autres médias. Il a aussi évoqué un "jour historique et important pour l’Irlande et pour la Palestine".
Jonas Gahr Støre a annoncé que cette reconnaissance sera effective le 28 mai. Il a également lancé "un appel fort" à d’autres pays pour qu’ils suivent cet exemple. Selon les données de l’Autorité palestinienne, 142 parmi les 193 États membres de l’ONU ont jusqu’à présent exprimé leur reconnaissance d’un État palestinien.
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Pedro Sánchez a justifié la reconnaissance de l’État palestinien en accusant Benyamin Nétanyahou de compromettre la solution à deux États avec sa politique de "douleur et de destruction" à Gaza. En réaction, Israël a rappelé ses ambassadeurs en Irlande et en Norvège pour consultations.
Israël Katz, ministre des Affaires étrangères, a fustigé Dublin et Oslo pour leur décision, les accusant de récompenser le Hamas et l’Iran en dépit de leurs actions terroristes. Il estime que cela nuit à la mémoire des victimes du 7 octobre et "au droit d’Israël à l’autodéfense". Il a aussi évoqué une démarche "tordue".
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