A la suite de l’incendie contre son consulat dans la ville sainte chiite de Najaf, dans le sud de l’Irak, l’Iran a condamné l’attaque et exige des mesures contre les personnes à l’origine de l’acte.
Cela fait environ deux mois que dure le mouvement de contestation rejetant le pouvoir irakien et son parrain Téhéran. Depuis, au moins 350 personnes ont perdu la vie, selon Le Figaro. Dans la soirée du mercredi 27 novembre, les manifestants ont franchi le cap, mettant le feu au consulat d’Iran de la ville de Najaf. A l’intérieur du complexe diplomatique, de nombreux jeunes auraient scandé : "Iran dehors".
Au début du mois, le consulat d’Iran dans l’autre ville sainte de l’Irak, Kerbala, avait déjà concentré la colère des manifestants. Les forces de sécurité irakiennes avaient alors réagi, le bilan faisait état de quatre victimes.
Abbas Mousavi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse officielle IRNA, a condamné cette attaque. Il a indiqué que l’Iran aurait d’ailleurs exprimé "son dégoût à l’ambassadeur d’Irak à Téhéran". M. Mousavi a, par ailleurs, "exigé une action décisive, efficace et responsable contre les agents destructeurs et les agresseurs" à l’origine de cet incendie contre son consulat.
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