Le président russe Vladimir Poutine a promis une réponse militaire si ses rivaux occidentaux persistent dans leur politique sur le dossier ukrainien.
Le président de la Russie Vladimir Poutine a indiqué, mardi 21 décembre, qu’il apporterait une réponse "militaire et technique" si les Occidentaux ne mettent pas fin à leur politique sur le dossier ukrainien. "En cas de maintien de la ligne très clairement agressive de nos collègues occidentaux, nous allons prendre des mesures militaires et techniques adéquates de représailles", a-t-il déclaré.
Pour le Kremlin, l’OTAN et les États-Unis renforcent leur présence aux frontières russes en soutenant politiquement l’Ukraine, en l’armant, en déployant des forces en mer Noire et en y menant des manœuvres. "On est sur le pas de notre porte, nous ne pouvons pas reculer", a-t-il lancé.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a accusé Washington de préparer des provocations en Ukraine. Selon ses dires, les États-Unis organiseraient l’envoi d’un composant chimique indéterminé sur le front du conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses.
Pour leur part, les Occidentaux accusent Moscou de velléités agressives. En effet, l’armée russe a envoyé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l’Ukraine. Dans un document commun, les pays nordiques ont fait part de leur inquiétude face à l’activité militaire russe aux portes de l’Ukraine.
Le président russe a assuré ne pas vouloir d’une effusion de sang ni d’un conflit armé. Vladimir Poutine préfère une solution politico-diplomatique. La semaine dernière, la Russie a présenté deux traités qui résument ses exigences pour une désescalade. Ces textes interdisent l’élargissement de l’OTAN et limitent la coopération militaire occidentale en Europe de l’Est et en ex-URSS.
Vladimir Poutine a, plus tard, appelé à des discussions sérieuses sur ces propositions avec l’OTAN. Mardi, la secrétaire d’État américaine adjointe chargée de l’Europe, Karen Donfried, a dit s’attendre à ce que le dialogue au sujet de l’Ukraine et de la sécurité en Europe démarre en janvier.
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