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La Russie continue de masser ses troupes à proximité alors que le Kremlin a annoncé le début d’un retrait militaire. Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a indiqué qu’il n’y a aucune désescalade sur le terrain.
Alors que Moscou a annoncé le début d’un repli militaire "planifié", le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a annoncé mercredi 16 février qu’il n’y a aucune désescalade sur le terrain. "Nous n’avons constaté aucune désescalade sur le terrain à ce stade. Au contraire, il apparaît que la Russie continue de renforcer sa présence militaire (…)", a-t-il noté.
Il a par ailleurs, affirmé que ce pays peut encore envahir l’Ukraine sans préavis avec plus de 100 000 soldats sur place. Ce responsable de l’Otan a fait cette déclaration au début d’une réunion avec les ministres de la Défense de l’Alliance à Bruxelles.
Jens Stoltenberg a souligné qu’ils sont prêts à discuter après avoir entendu les messages de Moscou concernant sa volonté de poursuivre les efforts diplomatiques. Mais la Russie doit, selon lui, joindre le geste à la parole, retirer ses forces et apaiser les tensions. "Nous suivons de très près ce que fait la Russie. Nous avons constaté l’arrivée de troupes et d’équipements lourds, puis le retrait des troupes, mais les équipements et les capacités restent en place", a-t-il précisé. Il a ainsi noté qu’ils souhaitent voir un réel retrait, durable, pas seulement un incessant mouvement de troupes. Selon ses dires, ils sont prêts à se réunir avec la Russie, mais se préparent également au pire.
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